Arrivés tard dans la soirée à Fort-de-France par XL Airways, nous prenons possession de notre voiture de location et rejoignons notre premier gîte situé à l'Anse à l'Âne, au sud-ouest de l'île. Pour visiter la partie sud de l'île, on ne pouvait rêver mieux comme camp de base : un petit appartement avec terrasse couverte et piscine privative.



Après avoir pris notre petit-déjeuner face à la baie de Fort-de-France, nous partons faire quelques courses et découvrir les alentours.



L'après-midi, nous suivons la route des Anses en direction du sud.
Le deuxième jour, nous partons plus au sud en empruntant la N5. Premier arrêt au bord du vaste plan d'eau nommé le " Cul-de-sac Marin "
Nous en faisons le tour pour rejoindre le sud de l'île où nous commençons par nous baigner à la magnifique plage de la Grande Anse des Salines, peu fréquentée en début de matinée.
Nous poursuivons la route au-delà de la Grande Anse des Salines et nous garons à son terminus dans la forêt d'où nous partons en randonnée en suivant la côte jusqu-à la Pointe d'Enfer.
La balade nous a donné faim et soif. Nous prenons la route en sens inverse, faisons une pause déjeuner au marché couvert du Marin (cuisine locale créole) et passons la fin de l'après-midi à la plage de l'Anse Figuier : baignade et snorkeling. Avant de rentrer nous faisons un dernier arrêt à Saint-Luce, petite ville de pêcheurs.
Pour se rendre à Fort-de-France en évitant les bouchons, l'idéal est de traverser la baie en prenant la navette avec les locaux.
Entre les averses, nous flânons dans les rues de Fort-de-France.
Depuis le front de mer, nous apercevons l'autre côté de la baie où se trouve notre gîte. Nous gagnons l'embarcadère pour prendre la navette qui nous y reconduit.
Après un peu de relaxation à la piscine de notre gîte, il nous reste assez de temps pour aller visiter le Musée de la Pagerie, ancienne maison sucrière où naquit l'impératrice Joséphine.
Au retour, nous faisons un détour par la Pointe du Bout qui offre une très jolie vue sur la baie de Fort-de-France
Aujourd'hui, nous rejoignons la côte sud-est de l'île. Nous laissons la voiture non loin du lotissement Macabou et empruntons le sentier de la Trace des Caps en direction du sud en commençant par la Grande Anse de Macabou.
Après être passés alternativement de la forêt luxuriante où règne une moiteur étouffante à la plage de sable souvent envahie par des amas d'algues, nous arrivons à la Pointe Macré reconnaissable au trou en forme de coeur dans le rocher.
En passant par dessus le rocher, la vue s'étend au loin sur le Cap Ferré.
Nous revenons sur nos pas pour récupérer la voiture et remonter vers le nord en passant par " Le Vauclin " et " Le François " pour atteindre l'Habitation Clément.
L'Habitation Clément possède une architecture typique des grandes demeures créoles.
Le parc qui l'entoure comporte de nombreuses espèces de palmiers et d'arbres divers
Le rhum Clément n'étant plus distillé sur le domaine, la distillerie a été transformée en musée qui explique les différentes étapes du processus de fabrication. On peut visiter les chais de vieillissement et déguster les différents rhums proposés par la maison.
Ce matin, nous nous rendons à Petite Anse en vue d'une balade le long de la côte.
Un sentier nous mène en peu de temps à Dio Ferré, une source chaude ferrugineuse en bord de mer.
Nous avions prévu de prendre un bain chaud dans cette petite baignoire fouettée par les vagues. Mais hélas, le niveau d'eau est insuffisant et de plus un orage nous oblige à faire demi-tour.
Après un détour par le marché de la commune du Diamant, nous retournons déjeuner à notre gîte où la piscine, moins rustique certes, servira de solution alternative.
En fin de journée, nous partons visiter le village de la poterie vers les Trois Îlets et terminons par une balade nocturne dans le bourg.
Aujourd'hui, nous changeons de gîte. Notre prochain hébergement est situé à La Trinité sur la côte nord-est de l'île. A la sortie des Trois-Îlets, nous admirons les sculptures locales qui ornent le rond-point.
En traversant l'île, nous passons par Saint Esprit qui possède une jolie église du 18ème siècle, un marché couvert et quelques maisons colorées en bois.
A proximité de la côte Est, nous nous arrêtons au marché couvert de Le François pour acheter quelques accras et du jus de groseille que nous dégustons sur la place du village.
Nous suivons la côte vers le nord en faisant un détour par la Pointe de la Rose
Un dernier arrêt à Le Robert avant de gagner notre nouveau gîte sur les hauteurs de La Trinité.
A proximité de La Trinité, la Presqu'île de la Caravelle est une réserve naturelle qui offre des paysages très variés. Nous choisissons d'en faire le tour à pied par le grand sentier.
Après un parcours en sous-bois, nous montons au Phare de la Caravelle (149 m), où nous découvrons un panorama sur les côtes de la presqu'île et le relief de la Martinique
A l'extrémité est de la presqu'île, vers la station météo qui n'est pas accessible, nous sortons du bois. L'inclinaison des arbres laisse imaginer la force du vent qui doit sévir dans cette zone. Le sentier, maintenant à découvert, suit une côte sauvage. Les vagues s'écrasent sur les rochers. Mis à part la chaleur, les roches volcaniques et les palmiers, nous nous croirions presque en Bretagne.
Le sentier suit les anses qui se succèdent jusqu'à la Pointe Caracoli, plus au sud, d'où l'on a un magnifique point de vue sur la mer et la Baie du Trésor.
Le sentier redescend ensuite vers la baie du Trésor et longe la mer à l'abri de la végétation.
Au fond de la baie, nous débouchons sur une jolie crique abritée où deux voiliers sont venus s'installer. Endroit idéal pour un pique-nique à l'ombre et une séance de baignade.
La suite du parcours serpente dans la mangrove, entre palétuviers et zones sableuses. C'est vraiment une randonnée superbe et variée. Mais nous sommes heureux de retrouver la voiture car il fait chaud et nos provisions d'eau sont épuisées.
Sur la route de retour vers La Trinité, nous faisons un arrêt à la magnifique plage de l'Anse l'Etang.
La route côtière qui nous emmène vers le nord est bordée de nombreuses bananeraies.
Au-delà de " Le Lorrain ", nous bifurquons en direction de la Montagne Pelée. Dans la montée, nous traversons la localité de L'Ajoupa-Bouillon où se situe l'église de l'Immaculée Conception qui a miraculeusement résisté au cyclone de 1891 et à l'éruption de la Montagne Pelée en 1902.
Nous montons jusqu'au belvédère de l'Aileron (1107 m), au pied de la Montagne Pelée. Nous avons vue sur la mer, le Morne Rouge et la Montagne Pelée.
La Montagne Pelée tardant à se dégager, l'excursion au sommet sera pour une autre fois. Nous reprenons la route en direction de Balata. Plus bas, depuis Le Morne Rouge, nous apercevons le volcan coiffé d'un gros nuage. Un peu plus loin, nous faisons un détour jusqu'à la cascade du Saut-Gendarme. On raconte que les gendarmes venant de St-Pierre s'arrêtaient à la cascade pour faire boire leurs chevaux.
Nous voici enfin au Jardin de Balata où les colibris nous accueillent.
Depuis la maison d'accueil de type créole, on aperçoit les Pitons du Carbet.
Ce magnifique jardin botanique a été créé par le paysagiste horticulteur Jean-Philippe Thoze dans la propriété de ses grands-parents. En une vingtaine d'années, il y a rassemblé environ 3000 espèces tropicales.
Un parcours dans les arbres permet d'admirer le jardin vu d'en haut.
En continuant notre route, nous passons devant l'Eglise du Sacré-Coeur de Balata, réplique au 1/5 du Sacré-Coeur de Montmartre. En contrebas, la vue sur Fort-de-France que nous traverserons avec difficulté en raison des bouchons habituels, avant de regagner notre gîte à La Trinité.
Nous reprenons aujourd'hui la même route que la veille jusqu'à Le Morne Rouge, puis nous descendons du côté de la mer des caraïbes pour atteindre Saint-Pierre.
Dominée par la Montagne Pelée, Saint-Pierre s'étend le long d'une des plus belles rades de Martinique.
Les ruines du théâtre et de la prison rappellent l'éruption meurtrière de 1902 qui fit 28000 morts. Seuls deux hommes en réchappèrent, dont Louis-Auguste Cyparis, un ivrogne emprisonné quelques jours avant l'éruption qui fut protégé par l'épaisseur des murs de sa geôle.
En suivant la côte vers le sud, nous arrivons à Case Pilote, une charmante localité bâtie autour de la place Gaston Monnerville.
Nous déjeunons au snack de la plage où l'on nous sert un délicieux touffé de requin. Puis nous remontons la côte et nous arrêtons successivement à Le Carbet et Le Prêcheur.
La route s'achève quelques kilomètres au nord de Le Prêcheur. Il faut poursuivre à pied pour atteindre l'Anse Couleuvre.
Après avoir bien profité de cette plage magnifique, nous redescendons jusqu'à Saint-Pierre. De là, nous quittons la côte caraïbe en empruntant une route très sinueuse qui passe par Fonds Saint-Denis et nous ramène sur la côte atlantique.
Pour nous rendre à Grand'Rivière que nous ne pouvions atteindre hier depuis la côte caraïbe, il nous faut monter le long de la côte atlantique. Nous faisons un premier arrêt au bord de la plage de Sainte-Marie, battue par les vagues.
Un tombolo relie le village de Saint-Marie à l'îlet Sainte-Marie. C'est un cordon de sable qui se voile ou se dévoile au gré de l'océan.
A Basse-Pointe, entre Le Lorrain et Grand'Rivière, un petit belvédère permet d'observer les falaises battues par la houle.
Nous voici enfin arrivés à Grand'Rivière. Nous longeons de petites baraques colorées adossées au mur qui borde la route.
L'Hôtel de Ville, d'un style architectural particulier, est un peu délabré. L'église Sainte Catherine, elle, ne maque pas de charme.
La route s'arrête à 100 mètres juste avant la plage. Nous sommes ici au point le plus septentrional de l'île.
Pour rejoindre l'Anse Couleuvre sur la côte ouest, où nous étions hier, on peut opter pour une randonnée à pied de 6 heures assez difficile ou un trajet en yole de 20 minutes avec un pêcheur.
Non loin de la plage, se trouve le petit port où les pélicans ont élu domicile.
La Grande Rivière coupe le village en deux. Après avoir passé le pont, une petite ruelle mène à une autre plage.
En redescendant le long de la côte nous nous arrêtons vers l'Habitation Macouba. A droite de la route, une allée de palmiers conduit à la bananeraie. A gauche, une route très pentue mène en bord de mer où subsistent quelques habitations que les cyclones ont ravagées. C'est là que se trouve la grotte de Macouba où la Vierge serait apparue
A quelques kilomètres à l'intérieur des terres, cachée dans une luxurieuse végétation, se trouve la distillerie JM qui produit l'un des meilleurs rhums vieux de la Martinique.
Pour notre dernière journée, pas d'excursion lointaine car nous reprenons l'avion ce soir et de plus, le temps n'est pas au beau fixe.
En matinée nous faisons un tour du côté de Sainte Marie.
Après déjeuner, nous quittons notre gîte. Détour par la presqu'île de la Caravelle : Tartane et ses barques de pêche. Puis après un tour à l'Anse l'Etang, il nous reste juste assez de temps pour pousser une reconnaissance jusqu'à Pointe Rouge.
Ici s'achève notre premier voyage à la Martinique. Nous avons parcouru l'île dans tous les sens et nous avons eu partout un excellent accueil. Nous ne pouvons qu'avoir envie d'y retourner.
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